CELA NE PEUT M’ARRIVER!

La  grossesse chez les adolescents « au mois une adolescente sur dix est enceinte chaque année et le rapport est plutôt à la hausse s’il n’y a pas de changement, quatre jeunes filles sur dix seront enceintes au moins une fois dans leur période d’adolescence » : « rapport  publié dans le livre la grossesse chez les adolescents : Une préoccupation  omniprésent.

Et quelle sont ces jeunes filles qui deviennent enceintes ?

La revue  Adolescence dit « Les jeunes filles d’âge scolaire qui se retrouvent enceintes sont issues de toutes les classes socio-économiques (…).Elle sont de races et de confessions diverses et vivent  dans n’importe quelle partie du pays, en zone rurale comme en ville. »

Peu de jeunes filles souhaitent se retrouver enceintes. Lors d’une enquête menée auprès de 400 adolescentes en état de grossesse, on a constaté « chez la plupart des personnes interrogées,  que la remarque suivante revenait : je n’aurais jamais cru que cela puisse m’arriver. »

Ayant remarqué que certaines de leurs amies avaient eu des relations sexuelles sans devenir enceintes, des adolescentes ont  pensé pouvoir faire de même. Certaines d’entre elles ont dit  qu’elles ne pensaient pas qu’il était possible  de se retrouver enceinte immédiatement, d’autres se sont dites que si elles avaient des relations sexuelles de temps à autre seulement elles ne seraient pas enceintes (…).

Plus le temps passait sans qu’elles ne se retrouvent enceintes, plus elles prenaient des risques semble-t-il. La vérité, cependant, c’est qu’à chaque rapport sexuel, il y a un risque de grossesse. (Sur 544 filles, presque un cinquième s’est retrouvé enceinte dans les dix mois qui ont suivi leur premier rapport sexuelle.

Cela m’étais impossible se dit une jeune femme, car j’avais chassé cette idée de mon esprit, en espérant que rien  n’arriverait car je prenais la pilule. Un tel raisonnement est courant chez les mères célibataires. Selon l’enquête menée  par Furstenberg « presque la moitié des adolescents ont déclaré qu’il est important  qu’une femme attende le mariage pour commencer à avoir une vie sexuelle ».

(…) Indéniablement, il y avait une contradiction flagrante entre leurs déclarations et leurs actes. (…) Elles avaient  acquis des règles morales et avaient appris à  vivre selon d’autres règles. En raison de ce conflit émotif pour ces femmes de faire face à la réalité aux conséquences de leur comportement sexuel.